fermentacion malolactica

Comment optimiser la fermentation malolactique au printemps

L’élaboration du vin est un processus vraiment complexe. Si vous oubliez certains détails, vous pouvez grandement diminuer sa qualité et même perdre toute une production. Un des processus auquel vous devez porter une attention spéciale est la fermentation malolactique. Dans cet article, nous étudions plus en profondeur ce processus et nous vous donnons les points clés pour l’optimiser.

 

Qu’est-ce que la fermentation malolactique et à quoi sert-elle?

Lorsque l’on parle de la fermentation malolactique (FML), l’on parle d’un processus naturel par lequel certaines bactéries lactiques convertissent l’acide malique en acide lactique. Cela se produit en automne, tant que la température n’est pas trop basse pour le développement des bactéries lactiques. Puis, la FML reprendra lorsque les températures augmenteront.

 

Quels dangers cause un retard dans la fermentation malolactique?

Normalement, une fois terminée la fermentation alcoolique, les vins se conservent sans ajouter de soufre pour permettre le développement des bactéries, très sensibles à la présence de ce gaz. Le problème c’est que, durant ce temps, cela favorise le développement d’autres microorganismes moins désirables comme les bactéries acétiques et la tellement problématique Brettanomyces

Pour cette raison, il est recommandé d’effectuer des comptes microbiologiques dans les vins qui n’ont pas complété la malolactique et qui ont une faible teneur en soufre. L’avantage de faire ce compte est de s’assurer qu’il n’y a pas de problème et, au besoin, traiter le vin avec des solutions de remplacement au soufre comme la chitosane fongique.

 

 Température

Les bactéries qui participent à la fermentation malolactique s’activent avec des températures supérieures à 10 °C, mais inférieures à 25 °C. Par contre, la température optimale oscille entre 20 °C et 23 °C, et il n’est pas recommandé de l’initier hors de cette plage.

Une possibilité pour effectuer la malolactique durant l’hiver est de chauffer les vins jusqu’aux températures appropriées. Les propres revêtements ou échangeurs de chaleur du réservoir peuvent être utilisés, mais ils nécessitent que la cave dispose d’un équipement permettant de chauffer l’eau utilisée par ces systèmes. Une autre option qui ne demande pas un grand investissement est l’utilisation de systèmes mobiles de résistances électriques spécifiques pour le vin. Si vous désirez en savoir plus sur ces systèmes, contactez notre département commercial, chez Agrovin.

 

Aspects nutritionnels

De façon simple, semblable à ce qui se produit avec les levures en fermentation, dont le principal aliment est le sucre, l’acide malique est le principal aliment des bactéries. Mais, elles ont aussi besoin d’une série de composés comme des amino-acides et des oligo-éléments pour pouvoir développer de manière optimale la fermentation.

Après avoir terminé la fermentation alcoolique, les vins ont une quantité suffisante de ces composés, apportés par la lyse des levures, bien qu’elle ne se produise pas de la même façon lorsque la FML se produit après l’hiver. Dans ce cas, le processus naturel de la décantation des vins réduit la turbidité et, avec elle, les nutriments nécessaires pour la réalisation de la FML. Pour cette raison, il pourrait être intéressant d’utiliser des nutriments spécifiques pour les bactéries lactiques.

 

Autres facteurs

Tout comme ce qui se produit avec la malolactique en automne, il y a d’autres facteurs qui influencent le début de la FML au printemps, comme le pH, la concentration d’alcool et, comme mentionné précédemment, l’anhydride de soufre.

 

Conseils pour optimiser le processus de fermentation

L’obtention d’un bon vin dépend beaucoup du contrôle des processus naturels qui interviennent dans la vinification. Si vous obtenez des données fréquentes et que vous corrigez les imperfections, il est possible d’obtenir de bons résultats, malgré les obstacles qui surgissent. Voici quelques conseils pour garantir une bonne fermentation malolactique :

  1. Température. Maintenez la température entre 20 °C et 23 °C. Si l’automne est froid, il est mieux de conserver le vin jusqu’au printemps et alors commencer cette seconde fermentation.
  2. Nutriments spécifiques. Si la FML se fait au printemps, il est important de la réactiver dans un environnement favorable. Pour cela, il y a des nutriments, comme Actimax Oeni, qui apportent les amino-acides et les minéraux indispensables au développement des bonnes bactéries.
  3. Quantité de bactéries. Si les bactéries présentes ne sont pas assez nombreuses, l’on peut ajouter l’une des cultures de départ commercialisées par Agrovin.

En résumé, la fermentation malolactique est un des processus les plus délicats dans l’élaboration du vin et demande une attention spéciale pour obtenir des résultats optimaux. Chez Agrovin, nous avons une grande expérience et du personnel hautement qualifié pour vous aider à optimiser le processus de fermentation malolactique. Contactez-nous et nous vous aiderons à ce sujet.

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